Cobalt Trio


Cobalt trio, c’est une configuration inédite : percussions et claviers additionnels, piano, voix et violoncelle...
Plus qu’un trio, finalement… Ne pas y chercher la rage des boppers, ni l’ambiance feutrée « easy listening » des bars d’hôtel ; il s’agit d’une autre voie, qu’on pourrait appeler « jazz de chambre ».
C’est une façon de sonner qui cherche l’espace intime, une écoute réciproque poussée à son acmé, une richesse des nuances et des propositions, et, in fine, une complicité forte avec le public. Et ce public est retrouvé autour d’un répertoire surprenant : des standards, des compositions, des clins d’oeil, des détournements…
Il y a quelque chose d’iconoclaste dans Cobalt trio, quelque chose qui montre que ce qui compte, ce n’est pas la chapelle dont on se réclame, mais le style que l’on construit, morceau après morceau. Le combo a l’avantage d’être facile à mettre en œuvre (espace réduit, coût modéré, sonorisation modeste) et pourtant l’expérience ne risque pas l’anecdote. Au contraire, « less is more », le défi est de taille…
French Lesson
Pendant longtemps, on a dit en France "Quand le jazz est là, la java s'en va": cette musique afro-américaine avait déferlé sur la France, depuis les ports de guerre, laissant sans voix les musiciens français.
Mais très vite, depuis le "Boeuf sur le toit" et les cabarets de Saint Germain des Prés, la riposte s'organisa: ils surent s'en inspirer, qu'ils s'appellent Darius Milhaud, ou Boris Vian. Parfois, ce fut un "retour à l'envoyeur", mais tout de même, pas souvent.
N'est pas un génie de Broadway qui veut... Et puis, toute chanson est la rencontre au sommet d'une mélodie et d'un texte. La langue dicte son rythme, impose ses accents: on ne substitue pas impunément un poême en français à un autre en anglais, la structure même du chant en est bouleversée.
Aussi, quand une chanson française franchit victorieusement l'atlantique, c'est qu'elle vaincu bien des obstacles, et quand un standard américain se raconte en français, il faut un adaptateur hors pair pour ne pas sombrer dans le ridicule.
Le projet "french lesson", entend présenter quelques unes des meilleures perles qui ont un pied dans chaque rivage: en confrontant les versions, on met aussi en valeur les richesses respectives des deux langues, et également le long chemin de l'interprète pour faire croire qu'un texte est né de toujours avec sa mélodie.
Welcome, bienvenue...
Jazz Ladies

Accompagnée de son trio, Carolyn Griffith, chanteuse, vous plonge dans l’histoire du jazz au féminin...
Elles se prénomment Ella, Sarah, Billie, Nina,…
elles ont marqué le monde par leurs voix hors-normes teintées de gospel et
de blues, et leurs vies rocambolesques.
Elles ont fait swinguer les années 50-70 avec les plus belles chansons et bousculé le monde très masculin du jazz.
Chapeaux bas, Messieurs, ce sont les Jazz Ladies.